Jusqu'en 1991, la Yougoslavie ("le pays des Slaves du sud") était une entité politique située dans les Balkans.
Il avait des frontières communes avec 7 pays : l'Italie, l'Autriche, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et l'Albanie.
La Yougoslavie a été instituée pour la première fois sous le nom de "Royaume des Serbes, Croates et Slovènes" après la chute de l'Empire Austro-Hongrois (Traite de Paris du 19 Janvier 1919). Selon le premier recensement de 1921, il y avait environ 13 100 000 habitants. De 1929 jusqu'à la seconde guerre mondiale, le pays était connu sous le nom de Royaume de Yougoslavie. En 1943, la deuxième Yougoslavie fut instaurée et reçut successivement plusieurs noms ; celui qui fut utilisé le plus longtemps fut celui de "République Fédérale Socialiste de Yougoslavie". La Bosnie-Herzégovine était l'une des six républiques constituent la Yougoslavie ; les cinq autres étaient la Croatie, le Monténégro, la Slovénie, la Macédoine et la Serbie (cette dernière avec deux provinces autonomes, le Kosovo et la Voïvodine).
L'éclatement de la Yougoslavie a coïncidé avec la chute du communisme en Europe de l'Est à la fin des années 80. Face au développement des aspirations démocratiques, les premières élections multipartis se sont déroulées en 1990. Ces élections ont eu lieu alors que les sentiments nationalistes poussaient à la création d'Etat-Nations séparés.
En juin 1991, la Slovénie et la Croatie proclamaient leur indépendance de la Yougoslavie. Le 14 octobre 1991, l'Assemblée bosnienne adoptait sa propre déclaration d'indépendance. Les députés bosno-serbes votèrent contre elle. Un référendum s'est tenu le 1er mars 1992 dans lequel une majorité d'habitants de Bosnie-Herzégovine votèrent en faveur de l'indépendance. Les Bosno-Serbes boycottèrent le référendum et demandèrent à la Bosnie de rester au sein de la Yougoslavie. L'Union Européenne reconnut l'indépendance de la Bosnie le 6 avril 1992 ; le même jour, la guerre en Bosnie commença officiellement.
Le 14 décembre 1995, l'Accord Cadre Général pour la Paix, plus connu sous le nom d'accord de Dayton, était signé à Paris par toutes les parties en conflit, mettant fin officiellement à la guerre la plus sanglante depuis la 2ième guerre mondiale. L'accord établissait une nouvelle structure d'Etat en Bosnie-Herzégovine, consistant en deux entités séparées : le Fédération de Bosnie-Herzégovine et la Republika Srpska. La majorité de la population de la Fédération est bosniaque (Bosno-musulmans) et Bosno-Croate, avec au contraire une majorité de Serbes en Republika Srpska.
Le bâtiment sur lequel nous travaillons désormais fut construit lors des jeux Olympiques d’hiver en 1984. Ce dernier a, avec les évènements cités ci-dessus, principalement servi d’espace d’accueil pour les réfugiés (sur une durée de 15 ans). La ville de Kladanj était en première ligne durant les conflits avec la Serbie et la population actuelle ne semble pas encore réaliser la période de paix qui s’est installée. La peur de la reprise du conflit est encore dans les esprits, pour cette raison, peut-être, il règne une atmosphère paisible, le rythme est assez lent et chacun semble vivre sa vie sans se soucier du lendemain.
Il avait des frontières communes avec 7 pays : l'Italie, l'Autriche, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et l'Albanie.
La Yougoslavie a été instituée pour la première fois sous le nom de "Royaume des Serbes, Croates et Slovènes" après la chute de l'Empire Austro-Hongrois (Traite de Paris du 19 Janvier 1919). Selon le premier recensement de 1921, il y avait environ 13 100 000 habitants. De 1929 jusqu'à la seconde guerre mondiale, le pays était connu sous le nom de Royaume de Yougoslavie. En 1943, la deuxième Yougoslavie fut instaurée et reçut successivement plusieurs noms ; celui qui fut utilisé le plus longtemps fut celui de "République Fédérale Socialiste de Yougoslavie". La Bosnie-Herzégovine était l'une des six républiques constituent la Yougoslavie ; les cinq autres étaient la Croatie, le Monténégro, la Slovénie, la Macédoine et la Serbie (cette dernière avec deux provinces autonomes, le Kosovo et la Voïvodine).
L'éclatement de la Yougoslavie a coïncidé avec la chute du communisme en Europe de l'Est à la fin des années 80. Face au développement des aspirations démocratiques, les premières élections multipartis se sont déroulées en 1990. Ces élections ont eu lieu alors que les sentiments nationalistes poussaient à la création d'Etat-Nations séparés.
En juin 1991, la Slovénie et la Croatie proclamaient leur indépendance de la Yougoslavie. Le 14 octobre 1991, l'Assemblée bosnienne adoptait sa propre déclaration d'indépendance. Les députés bosno-serbes votèrent contre elle. Un référendum s'est tenu le 1er mars 1992 dans lequel une majorité d'habitants de Bosnie-Herzégovine votèrent en faveur de l'indépendance. Les Bosno-Serbes boycottèrent le référendum et demandèrent à la Bosnie de rester au sein de la Yougoslavie. L'Union Européenne reconnut l'indépendance de la Bosnie le 6 avril 1992 ; le même jour, la guerre en Bosnie commença officiellement.
Le 14 décembre 1995, l'Accord Cadre Général pour la Paix, plus connu sous le nom d'accord de Dayton, était signé à Paris par toutes les parties en conflit, mettant fin officiellement à la guerre la plus sanglante depuis la 2ième guerre mondiale. L'accord établissait une nouvelle structure d'Etat en Bosnie-Herzégovine, consistant en deux entités séparées : le Fédération de Bosnie-Herzégovine et la Republika Srpska. La majorité de la population de la Fédération est bosniaque (Bosno-musulmans) et Bosno-Croate, avec au contraire une majorité de Serbes en Republika Srpska.
Le bâtiment sur lequel nous travaillons désormais fut construit lors des jeux Olympiques d’hiver en 1984. Ce dernier a, avec les évènements cités ci-dessus, principalement servi d’espace d’accueil pour les réfugiés (sur une durée de 15 ans). La ville de Kladanj était en première ligne durant les conflits avec la Serbie et la population actuelle ne semble pas encore réaliser la période de paix qui s’est installée. La peur de la reprise du conflit est encore dans les esprits, pour cette raison, peut-être, il règne une atmosphère paisible, le rythme est assez lent et chacun semble vivre sa vie sans se soucier du lendemain.